Au rythme lancinant du soleil
Au son blanc du chant des dunes
Je fuis en hypnotique éveil
Les sabliers d’infortune
Au son blanc du chant des dunes
Je fuis en hypnotique éveil
Les sabliers d’infortune
Une nudité désertée
De marées de sable voilée
Refoule le cours du pas
Amble de ma bête de bât
De marées de sable voilée
Refoule le cours du pas
Amble de ma bête de bât
Flouté mon horizon tangue
Aux roulis de la chaloupe
Du chameau dont la houppe
Murmure des Touaregs la langue
Aux roulis de la chaloupe
Du chameau dont la houppe
Murmure des Touaregs la langue
Mes joues bleuies par le chèche
Mes lèvres gercées et sèches
Cherchent dans l’outre caprine
Le lait des chamelles de Tataouine
Mes lèvres gercées et sèches
Cherchent dans l’outre caprine
Le lait des chamelles de Tataouine
Un champ d’oasis se dessine
Les palmiers dattiers signent
La halte de la caravane
Et le repos des profanes
Les palmiers dattiers signent
La halte de la caravane
Et le repos des profanes
3 commentaires:
Marcher dans le désert au rythme de ces mots et au son de Souchon.
Mon souhait s'est vite réalisé!
Et je vois avec plaisir, Sylvie, que tu as fait tien le mot "incartade". N'est-il pas idéal?
Bonne route!
Effectivement, Pierre, ton commentaire précédent m’a incité à oser. J’ai conservé le mot «incartade», qui me plait bien, en guise de clin d’œil. Ces incartades ne seront pas systématiques mais parsemées dans mon « champ », lorsque le sujet me semblera fertile ;-)
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